dimanche 8 mars 2015

8 Mars, journée de la loose

Pourtant il faisait beau ce dimanche. Le soleil daignait remontrer le bout de ses rayons.
Pas un pète de vent. Nous nous étions donné rendez-vous sur le parking d'un magnifique centre commercial comme on en fait plus.
Un temps à mettre 3000 coureurs dehors décidés à se tirer la bourre sur 10 et 21 km.

Donc en ce 8 Mars j'ai couru un semi dans la capitale...
Non pas Paname bien sûr, je suis pour un running décentralisé. Non, j'ai couru dans la capitale de l'aéronautique.

Blagnac, l'aérienne, berceau d'Airbus, nous a ouvert ses ailes pour que nous bougions nos jambes sur son bitume.

LE team

Quand je dis nous, je ne parle pas seulement des 1500 semi-marathoniens qui ne sont pas la moitié d'un coureur. Non, quand je dis nous, je parle de moi et de mes deux accolytes du jour.
Et oui aujourd'hui je ne suis pas tout seul.
Pour une fois je suis accompagné par deux champions et nous formons un team (presque) indestructible.
Il y a d'abord Étienne, alias "Le jeune" sur qui on a énormément misé. C'est mon petit (grand) cousin qui  est en stage chez Airbus justement.
Il y a Florent, "El pistolero", mon collègue de galère (voir mon post précédent). Lui aussi espère la venue d'un petit garçon congolais depuis deux ans.
Et puis il y a moi. Aujourd'hui on m'appelle "J'ai la guibole qui flanche".


Un moyen fessier délicat

Et oui comme c'était un jour un peu spécial (la première réunion du team), j'ai décidé de participer à cette course, en ignorant les messages que m'avait envoyés mon corps.
En effet, voilà dix jours que j'ai le moyen-fessier qui me joue des tours. Si vous préférez j'ai mal à la hanche.

Or, après avoir pris des anti-inflammatoires, la douleur s'est apaisée mais j'ai senti des choses bizarres au niveau de ma cheville droite (le même côté).
Lorsque je suis debout, je suis obligé au bout d'une minute de passer mon poids sur la jambe gauche, car je sens des picotements assez désagréables du côté droit.

Donc, forcément ça n'augurait rien de bon pour aujourd'hui, mais j'ai décidé quand même de venir souffrir et communier avec mon team éphémère.

Jour de tristesse

Bon, la communion a été assez furtive avec "Le jeune" car on ne l'a plus revu sitôt le départ donné.

Seulement 10 mètres de faits et il ne reste déjà plus que "El pistolero" et "J'ai la guibole qui flanche".
Pas grave, on va se serrer les coudes pour essayer d'accrocher un 1h50 qui m'aurait bien satisfait.
 Mon record est de 1h52 et je l'ai établi pendant le marathon de Marrakech, le 26 janvier dernier.
Donc je pouvais quand même espérer faire mieux.

Pour "El pistolero" il s'agit de son premier semi et ses ambitions au départ sont très raisonnables : 5"30 au kilomètre.
Mais je sais qu'il en a sous le pied.

Finalement nous démarrons les 5 premiers kilomètres sur une base un peu plus rapide, plutôt 5mn de moyenne.

Le premier ravitaillement aura définitivement raison de la solidité de notre team, car je décide de m'arrêter tandis qu'"El pistolero" continue sa chevauchée, pensant que je serai capable de le rattraper.

Le problème, c'est que je l'aperçois, 200 mètres devant moi, et je n'arrive pas à le rattraper.

Les kilomètres défilent et l'écart se creuse, bien sûr, jusqu'à ce que je ne le vois plus.

Nous passons la moitié du parcours et je sais déjà que cela ne va pas être une partie de plaisir.
Car, en effet, j'ai bel et bien la guibole qui flanche.
D'abord ma douleur à la hanche se réveille, et puis bien entendu ma cheville se rappelle à mon bon souvenir.
J'essaye de courir en portant mon poids sur la gauche, mais bien sûr, ça n'est pas terrible.

Ma moyenne chute, et arrive le moment vers le 15ème kilomètre où je dois me faire une raison, je n'accrocherai pas les 1h50.
Du coup, j'ai la loose, je suis frustré et j'ai mal.

Je franchis la ligne en 1h53, plutôt déçu.

("La guibole" passe devant "La crampe""

Six minutes avant moi "El pistolero", pour sa part, arrive triomphalement et fait péter un super chrono pour som premier semi (1h47 donc). Bravo à lui !

("El pistolero" dans ses œuvres)

Quant au jeune, le mystère plane toujours sur son temps d'arrivée. Il pense avoir fait entre 1h41 et 1h42 mais il n'a pas regardé le chrono et je n'arrive pas à le voir dans la liste des résultats.
Ça sent la disqualification pour dopage ça....

Tiens je note que le type qui est arrivé juste après moi s'appelle "Lacrampe", pour de vrai.
Ça me redonne le moral.

Bon, sinon, bilan de la journée : il faut vraiment que je m'occupe de ce côté droit, qui ne me veut pas de bien, si je souhaite continuer le running. Direction toubib et kiné cette semaine, c'est sûr.
De plus, je déplore la perte d'un nouvel ongle et l'éclosion d'une magnifique ampoule sur un doigt de pied. Il faut vraiment que je passe du 41 au 42 et je serai sûrement mieux dans mes baskets.

Voilà, c'était quand même une belle journée, big up à nos femmes qui sont venues nous soutenir sur ce parking Leclerc. Spéciale dédicace à Léo et Béa.

Ça c'est une journée de la femme comme elles en avaient rêvé.



2 commentaires:

dreyliciouss a dit…

Ah souvenir de ma première course en compétition à Blagnac il y a un an déjà ^^

Bravo à ton coéquipier. Quant à toi, tu ne pouvais difficilement faire mieux avec la douleur !
Yes ne traine et hop fais soigner ça !

Prochain semi c’est quand ?

armand rougier a dit…

Hello,
tout dépend de ce que me dit le toubib. Mais je suis inscrit au semi de colomiers (5 avril) et marathon de nantes (19 avril).
J'ai un peu peur que cela soit compromis. On verra....